15 Septembre 2008
Discours de notre bien aimé président pour les lilas blancs 2008
Apociennes, apociens, marins d’occasion, bandes de petites fiottes, bonsoir
Quelques nouvelles de l’APOC tout d’abord
Après un salon nautique plutôt sobre et de bon goût, l’année s’est poursuivi par une régate APOC de grand cru, pas de journal pour l’instant, le nègre devient feignant, il sortira certainement d’ici l’assemblée générale d’hiver.
Passons à la remise du talon d’or
La, je dis chapeau bas, cette année encore vous vous êtes surpassés.
Cela fait bientôt 10 ans que nous remettons ce trophée au plus beau talonnage de l’année et cela ne vous sert pas de leçon
Encore et encore il faut il faut que vous en tâtiez du caillou, à ca vous plait le granit,
Le schiste, le quai en béton, jusqu’au tas d’immondices tout y passe cette année
Vous ne seriez pas un peu vicieux, voire un brin tarés
Je ne parle pas simplement des talonneurs obsessionnels tel que Menguy, où des vrais parkinsoniens de la roche tel que Michel le houerou (chasseur de prime), ils sont hors catégorie.
Mais la maladie du caillou à fleur d’eau ne s’arrête pas à ces grands malades, elle contamine tout le monde, des familles entières les swilaritch par exemple
Cette pauvre famille avait déjà un père atteint depuis de longue années par l’attirance du poc sauvage, craquant
Eh bien le fils est pire contaminé au dernier degré il, va jusqu’à décrocher la remorque portant son zodiac à pleine vitesse sur l’autoroute
Je dois solennellement vous mettre en garde :
Vous êtes tous de grands malades !!!
Cette maladie du poc doit être contagieuse, si l’on en croit le nombre de pocs encore recensés cette année.
Cette liste nous la devons au flair de nos limiers dressés à l’odeur du plomb griffé, du gel coat écaillé
Nous la devons également et c’est ma grande fierté au retour en grâce de la délation
Cette coutume qui a fait les belles heures de notre nation et qui était un peu tombée en désuétude, à l’APOC nous l’avons sorti des oubliettes de l’histoire, encouragée, récompensée
Et c’est fou ce que le naturel revient vite, ce copain qui vous sourit, avec qui vous trinquiez il n’y a pas 30 secondes et bien c’est lui qui le soir tombé, dans l’anonymat de sa boite mail,nous a raconté par le menu votre échouage.
Vous aviez demandé à votre équipage la plus grande discrétion sur cette petite touchette en entrée de port et bien ils sont tous venus nous le raconter à tour de rôle
Pas un, tous !!!
Et après, ils ont trinqué d’un verre d’eau de Vichy
Celui qui remportera le trophée cette année, sera un grand champion
Le trophée est dans un sale état, je vous demande de nous en excuser, mais il est par définition confié à des gens peu soigneux.
Chers amis poqueurs, obstinés du rase cailloux, voici maintenant le compte rendu de vos exploits de l’année :