Discours de notre bien aimé président pour les lilas blancs 2007

Apociennes, apociens, marins d’occasion, bandes de petites fiottes, bonsoir

Qu’il est bon ce moment de l’année où l’été s’achevant je vous retrouve la face tannée par le soleil breton

Le regard de certains est déjà embué par les vapeurs du houblon, d’autres palissent à l’idée de leur possible nomination au trophée du talon d’or. Qu’ils n’espèrent pas y échapper, nos limiers nous rapporte le moindre échouage, talonnage même survenu de nuit, par temps de brouillard, ou encore en rade de brest.

Quelques nouvelles de l’APOC tout d’abord

Vous avez pu apprécier cette belle journée de régate de l’APOC sous la pluie pendant que je vidais à votre santé le mini bar d’un palace de crête.

En fait, l’essentiel de l’activité de notre association cette année s’est concentrée dans le renforcement des liens de notre nouveau jumelage avec la riante cité de Boulogne sur mer rebaptisée pour l’occasion « Boulogne de la mer sur mer ».

Nous y avons trouvé un peuple joyeux, par farouche pour un sou, aux coutumes à la fois simples et conviviales.

Ils passent en fait la plupart de leur temps à ingurgiter d’énormes quantités d’un breuvage appelé bière des 2 caps fabriquée par un brasseur qu’ils ont appelé claude. Il accompagnent leurs libations de welche melange de fromage fondu, charcuterie et pain le tout cuisiné à la bière. Fortement libidineux, ils ne rechignent pas à leurs heures perdues à casser un bateau si l’occasion leur est offerte.

Et justement l’occasion elle était là lors du défi des ports de pêche à Boulogne de la mer sur mer en la personne d’Alain Menguy.

Notre grand champion du trophée de l’Apoc des premières années que certains pensait à la retraite, au rencard, ranger des voitures, presque sage à attendu d’être entouré de l’ensemble des ports de pêche français pour percuter des plein fouet, sans un coup de barre, le bateau de nos amis boulonnais organisateurs de l’épreuve.

Encore une fois Alain bravo et encore merci pour ta contribution constante à notre association. Mais soit rassuré, avec cet abordage tu ne figures même pas dans le podium que mes assistants vont vous révéler dès que j’aurai fermé ma grande gueule.

Et puis tu as des excuses comme dirait Emile « ze pouvais pas le voir z’avais une voile dans mon zhamps de zision »

Chers amis poqueurs, obstinés du rase cailloux, voici maintenant le compte rendu de vos exploits de l’année :